Pour la plupart des acteurs du département Supply Chain, les processus et les objectifs à atteindre sont clairs, ce qui permet une autonomie des collaborateurs dans un cadre défini.
(5 points)

De nombreuses décisions opérationnelles sont déléguées au middle management et aux équipes opérationnelles sans l'intervention de l'échelon supérieur.
(5 points)

Le middle management et les opérationnels accèdent à l'information a minima pour permettre l'autonomie d'action et de décision.
(5 points)

Si le droit à l’erreur est reconnu, l’auto-contrôle et des dispositifs de régulation collectifs sont en place pour rassurer et coordonner les équipes tout en les rendant autonomes et responsables.
(5 points)

La communication entre la direction, les managers et les salariés est régulière. Les managers sont à l’écoute des besoins et des attentes de leurs collaborateurs. Cette écoute réelle permet d’améliorer et de renforcer les liens et la confiance avec le personnel.
(5 points)

Dans le cadre des projets d'amélioration continue, les opérationnels ont la possibilité de travailler en atelier Kaizen même si la prise de décision reste au niveau managérial. 
(5 points)

Les matrices RACI sont généralisées dans l'entreprise pour définir les rôles, les responsabilités et les interactions entre les fonctions.
(10 points)

Grâce à l'organisation de "Vis ma vie" pour chaque nouvel entrant, chaque collaborateur connaît son rôle, sa place et les principaux échanges à entretenir avec les différentes fonctions de son périmètre relationnel.
(10 points)

Une matrice de polyvalence a été définie pour une partie des métiers de la Supply Chain sur la base de l'expérience reconnue des remplaçants.
(5 points)

L'historique des commandes expédiées est analysé a minima tous les trimestres par rapport aux ventes de l'année n-1, aux prévisions de vente et au budget.
(5 points)

Les écarts par produit, par famille, par client, par marché, par région, etc. sont enregistrés, suivis d'une recherche des causes et annotés de commentaires explicatifs tels que référencement/ déréférencement, activité client, jour férié, cannibalisation, concurrence, effet météo, crise sanitaire, grèves, etc.
(7 points)

L'analyse des décalages de périodes scolaires d'une année sur l'autre, des jours fériés, de facteurs exogènes tels que la météo, le cours du brut, l'inflation, les embargos éventuels, les droits de douane, etc., de la DN/DV, des promotions, des négociations ou de la concurrence permet de mieux comprendre les évolutions de la demande par famille de produits ou par produit fini et de déterminer des coefficients d'impact pour mieux prévoir les ventes.
(10 points)

Pour les produits de grande consommation, les opérations promotionnelles, une fois terminées, font l'objet d'un bilan commercial par rapport aux annonces, aux réservations et aux ventes effectives.
(3 points)

Mais les analyses de la demande ne sont pas intégrées et utilisent principalement Excel. Faute d'outil d'analyse statistique, l'approche utilisée est relativement lourde et chronophage. Elle ne permet pas de croiser les analyses de facteurs influents sur les ventes, d'en déterminer le poids relatif et d'établir des corrélations fiables.

Toutes les commandes, les stocks, les ordres de fabrication, les approvisionnements, les préparations de commande, les contrôles qualité, les expéditions, les reliquats, les retours et leurs statuts sont enregistrés et partagés à intervalle court (heure ou journée) via l'ERP et sur le portail du prestataire logistique, le cas échéant.

Les données sont compilables, mais elles nécessitent parfois un traitement manuel.

(30 points)

Un certain nombre d'alertes automatiques et des KPI ont été mis en place pour la détection de situations anormales pouvant perturber les flux et impacter les clients.
(10 points)

Une partie des alertes a été paramétrée dans l'ERP et donne lieu à des messages d'exception ou messages d'action immédiatement traités par les gestionnaires.
(10 points)

Des réunions telles que les QRQC (Quick Response Quality Control) ou AIC (Animation à Intervalle Court) favorisent la remontée, le partage et le traitement rapide des anomalies rencontrées, au plan local et global. Les remontées d'anomalie permettent de déclencher des plans d'escalade jusqu'au Top Management.
(10 points)

Les écarts entre le délai théorique et le réalisé des principales opérations sont régulièrement mesurés et suivis d'une recherche des causes d'écart et de plans d'actions pour les réduire.
(10 points)

Plusieurs outils de Lean Manufacturing de type 5S (Seiri, Seiton, Seiso, Seiketsu, Shitsuke), SMED (changement rapide d'outil), théorie des contraintes (OPT), Kanban, Kaizen (amélioration continue), etc. sont utilisés pour fluidifier les opérations et améliorer la réactivité industrielle.
(10 points, soit 2 points par outil)

Des points de découplage (différenciation retardée) ont été mis en place pour réduire la complexité, les coûts et les délais de livraison.
(5 points)

Capacité à absorber +20 % de charge d'un jour à l'autre, à lancer une petite série additionnelle en cas de rupture et à réordonnancer la production.
(10 points)

Des simulations d'organisation de production ou d'entrepôt peuvent être réalisées au cas par cas, sur Excel, avec projection des couvertures de stock.
(10 points)

La réallocation de ressources utilise principalement la polyvalence et/ou des mécanismes de modulation horaire sans impacter les activités qui prêtent des ressources.
(10 points)