Supply Chain + ÉCORESPONSABLE
-
6.1
Stratégie environnementale
-
6.2
Stratégie énergétique
-
6.3
Economie circulaire
-
6.4
Entrepôt HQE
-
6.5
Transport responsable
-
6.6
Supports de manutention
-
6.7
Ecobilan
-
6.1 - Stratégie environnementale
Définition d’un système de management environnemental selon la norme ISO 14001 consistant à élaborer une politique environnementale, à fixer des cibles et des objectifs, à définir et coordonner des plans d’actions, à organiser des revues de direction et à améliorer en continu les performances environnementales de la Supply Chain.
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5%Débutant
NewL’entreprise n’intègre pas la composante écologique dans la conception, le sourcing, la production et la distribution de ses produits et services.
Cette dimension n’est pas jugée prioritaire.
Cependant, elle trie ses déchets d'emballages et s’acquitte d’une contribution à Citeo pour la valorisation des emballages et des papiers graphiques qu’elle émet au-delà de 5 tonnes/an.15%Basique
NewDes initiatives de préservation de l’environnement ont lieu dans l’entreprise (non rejet de matières polluantes dans l’environnement, utilisation d’emballages recyclables ou réutilisables, tri sélectif, éco-pâturage, implantation de ruches, etc.), mais celles-ci sont le plus souvent isolées et non rattachées à une politique environnementale.20%Intermédiaire
NewL'entreprise a lancé plusieurs actions pour limiter la consommation d'emballages, lutter contre les gaspillages et optimiser ses ressources telles que :- la standardisation des emballages et des supports de manutention
- la réduction des emballages intermédiaires
- la valorisation des déchets
- la maximisation du remplissage des véhicules
- etc.
Bien que ces actions aient un impact bénéfique sur l'environnement, elles restent essentiellement guidées par la recherche d'économies.
Aucune stratégie environnementale (objectifs, feuille de route, animation) n'a pour l'heure été définie pour réduire les émissions de CO2 générées par les activité d'entreposage et de transport.
Le sujet est en cours de réflexion à la demande de la direction qui souhaite donner corps à un projet RSE à l'échelle globale de l'entreprise.40%Avancé
AvancéL’entreprise a défini un système de management environnemental selon la norme ISO 14001 consistant à :- élaborer une politique environnementale
- fixer des objectifs
- définir et coordonner des plans d’action
- mesurer les résultats
- organiser des revues de direction
... dans le but d'atteindre la neutralité carbone en 2050.
De l’éco-conception au recyclage des produits, elle mène une démarche d’éco-sourcing, d’éco-manufacturing et d’éco-logistique tout au long du cycle de vie des produits (ACV) depuis les fournisseurs jusqu'aux clients.
La Supply Chain est éco-engagée et utilise plusieurs méthodes et outils pour :- connaître précisément l’empreinte carbone de ses entrepôts (propres et externalisés) et de ses transports de marchandises amont et aval
- suivre plusieurs indicateurs écologiques tels que : émissions en tonnes de CO2, T.km, gCO2.tkm, taux de remplissage des véhicules, retours à vide, taux de recyclage, etc.
- identifier son fret éligible au report modal ferroviaire et fluvial
- collaborer avec son écosystème (chargeurs, transporteurs, acteurs ferroviaires et fluviaux) pour massifier et décarboner les flux
- maximiser le recyclage des emballages et des déchets
- etc.
Ces outils s'appuie sur des plateformes d'échange de données et des applicatifs collaboratifs permettant de modéliser et simuler les flux et les chaînes logistiques entre plusieurs entreprises.Bonnes pratiques complémentaires
-
Participation à des groupes de travail et des initiatives collectives de réduction de l'empreinte carbone à l'échelle régionale, nationale ou internationale7%
-
Abonnement à des newsletters ou magazines rapportant des initiatives et des témoignages sur des projets de décarbonation7%
-
Veille sur les bonnes pratiques et l'évolution de la réglementation en matière d’environnement7%
-
Certified B Corp (bonus)5%
Eléments d’objectivation
- Politique RSE de l'entreprise
- Roadmap et objectifs environnementaux de la Supply Chain
- Méthodes et outils utilisés pour modéliser les flux, améliorer la visibilité sur l'activité et les facteurs d'émission, analyser finement l'empreinte carbone par typologie de flux, par vecteur de transport, par client, ..., simuler l'impact des leviers les plus efficaces de réduction des émissions de CO2 du transport, etc.
- Reporting de mesure des tonnes CO2, des T.km, des émissions en gCO2.tkm, des taux de remplissage, des retours à vide, du taux de report modal, etc.
- Newsletters, magazines d'information, sites web régulièrement suivis
- Objet des groupes de travail fréquentés
- Outil de veille sur les bonnes pratiques et l'évolution de la réglementation
- Certification B Corp
Observations
Plusieurs plateformes collaboratives financées par l'Etat et/ou l'EU sont disponibles pour aider les chargeurs, prestataires logistiques, commissionnaires, collectivités, éditeurs de TMS à collecter des informations CO2 standardisées, alimenter les tableaux de bord et les calculs CO2, identifier des leviers d'action et simuler des projets de décarbonation au sein de l'écosystème. Pour plus d'informations, contacter AI CARGO, membre associé de SUPPLY CHAIN +
Exemples :
https://www.objectifco2.fr
https://www.eclimatic.org
https://www.appeldair.orgFonctions compétentes
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6.2 - Stratégie énergétique
Définition d’un système d’amélioration des performances énergétiques selon la norme ISO ISO 50001 consistant à élaborer une politique énergétique, à fixer des cibles et des objectifs, à définir et coordonner des plans d’actions, à mesurer les résultats, à organiser des revues de direction et à améliorer en continu les performances énergétiques de la Supply Chain.L'ACCÈS AUX GRILLES DE MATURITÉ EST RÉSERVÉ AUX ADHÉRENTSAdhérez dès maintenant !
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0%Débutant
NewL'entreprise n'est pas sensibilisée aux économies d'énergie.
Pour différentes raisons, ce poste n'est pas, pour l'instant, jugé prioritaire.25%Basique
NewL'entreprise a réalisé un diagnostic de performance énergétique, mais n'a pas encore lancé de programme ambitieux pour réduire le niveau de ses consommations.
Elle a lancé quelques actions d'économie d'énergie basiques telles que :- remplacement des tubes fluorescents classiques par des ampoules ou tubes LED beaucoup moins énergivores pour l'éclairage des entrepôts et des bureaux
- baisse du chauffage et de la climatisation à des températures de consigne
- etc.
25%Intermédiaire
NewUn audit énergétique a été réalisé pour connaître les principaux postes de consommation, les énergies utilisées, les quantités consommées, les coûts énergétiques et les obligations légales.
Plusieurs pistes d'amélioration ont été identifiées et un plan d'actions pertinent et priorisé a été défini en fonction de la facilité de mise en œuvre et du retour sur investissement des actions envisagées.
Au plan de la Supply Chain, quelques actions ont commencé à être mises en oeuvre telles que :- isolation des bâtiments
- remplacement des sources d'énergie thermique des engins de manutention par des batteries électriques
- étanchéité des portes de quai
- etc.
30%Avancé
AvancéL'entreprise s'est engagée dans une démarche de transition énergétique.
Elle a une lecture complète et détaillée de ses postes énergétiques dont elle mesure les consommations à l'aide d'un tableau de bord dynamique.
Elle a défini une stratégie énergétique, une feuille de route pluriannuelle, des objectifs et plusieurs actions à court, moyen et long terme dont elle a chiffré les investissements, les impacts et le ROI.
Les actions envisagées sont ambitieuses et visent :- la mise en oeuvre de solutions d'électrification des process
- l'utilisation d'énergies renouvelables et de récupération (installation de panneaux solaires, investissement dans des parcs d'éoliennes, etc.)
- la conception de bâtiments à énergie positive produisant plus d'énergie qu'ils n'en consomment
Elle a aussi initié une collaboration avec d'autres industriels, des collectivités ou des acteurs de réseaux énergétiques pour revendre son énergie excédentaire et développer des programmes collectifs.
Cette démarche est globale et s'applique aussi à la Supply Chain, à savoir l(es) entrepôt(s) et les transports.Bonnes pratiques complémentaires
-
Abonnement à des newsletters et magazines spécialisés5%
-
Suivi de formation en performance énergétique5%
-
Participation à des groupes de travail régionaux ou nationaux pour l'étude et la mise en oeuvre d'actions collectives5%
-
Connaissance des financements disponibles pour la réalisation d'un audit énergétique et la mise en oeuvre de projets d'efficacité énergétique5%
-
Certifié selon la norme ISO 50001 Management efficace de l’énergie (bonus)5%
Eléments d’objectivation
- Politique énergétique de l'entreprise
- Roadmap et objectifs énergétiques de la Supply Chain
- Tableau de bord de mesure des consommations énergétiques
- Liste des actions d'économie d'énergie mises en oeuvre
- Travaux collaboratifs menés avec des partenaires externes
- Newsletters, magazines spécialisés et sites web régulièrement suivis
- Intitulé et nb d'heures de formations suivies
- Certification selon la norme ISO 50001
Observations
Fonctions compétentes
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6.3 - Economie circulaire
De l’éco-conception au recyclage des produits, mise en oeuvre d'une démarche d’éco-sourcing, d’éco-manufacturing et d’éco-logistique limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production de déchets non recyclables.L'ACCÈS AUX GRILLES DE MATURITÉ EST RÉSERVÉ AUX ADHÉRENTSAdhérez dès maintenant !
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10%Débutant
NewL'entreprise ne mène pas d'action d'économie circulaire. Elle en ignore le concept et ne sait comment agir pour préserver l'environnement.
Les retours clients ne sont généralement pas acceptés. L'entreprise préfère délivrer des avoirs plutôt que de supporter les coûts directs et indirects des retours de produits.
Cependant, elle limite les impressions papier, trie ses déchets d'emballages et s'acquitte de la taxe Citéo comme l'exige la réglementation.15%Basique
NewL'entreprise trie la plupart de ses déchets de production et les confie à des récupérateurs/recycleurs (papier, carton, verre, plastiques, métaux, composants, etc.), à des éleveurs (déchets organiques pour la nutrition animale) ou à des producteurs d'énergie (par méthanisation ou incinération) en échange ou non d'une contrepartie financière.
Elle n'a pas encore lancé d'initiatives pour réduire les volumes de déchets générés.20%Intermédiaire
NewEssentiellement guidée par une approche économique, l'entreprise a analysé l'ensemble des déchets et des effluents qu'elle génère.
Elle a défini une politique de réduction, de traitement et de valorisation des déchets sous différentes formes (standardisation et rationalisation des emballages, récupération de contenants réutilisables, réutilisation de matières premières ou de composants issus des déchets de production, tri et vente des déchets à des collecteurs et récupérateurs de valeur, cession des invendus à des soldeurs ou des oeuvres caritatives (dons), etc.).
Elle mesure les tonnes de déchets organiques et inorganiques générés, filtrés, triés, récupérés, démantelés, liquidés en valeur, recyclés ou libérés dans l'environnement par type de déchet.
Elle connaît la part du budget consacré à la limitation, à la taxation et à la valorisation des déchets, ce qui lui permet de partager les coûts de recyclage avec les autres acteurs de la chaîne de valeur.
Des réflexions et des études sont en cours pour identifier des filières de recyclage capables de collecter, trier, démanteler et recycler les produits finis à l'issue de leur utilisation ou consommation par les clients, pour en déterminer le coût et en développer le potentiel de valorisation.35%Avancé
AvancéL'entreprise intègre la démarche 3R (réduire, réutiliser, recycler) à tous les niveaux de la conception, de la production et de la distribution des produits jusqu'au recyclage.
La Supply Chain est au coeur de la stratégie d'économie circulaire :- en participant aux études d'éco-conception sur les points logistiques
- en assurant l'utilisation d'emballages 100 % recyclables d'ici à 2030
- en optimisant la logistique des invendus auprès de soldeurs ou d'associations caritatives (dons) ainsi que les retours clients aux meilleures conditions économiques et écologiques
- en gérant les approvisionnements de coproduits ou de composants réutilisables provenant d'entreprises externes
- en développant la logistique inverse des produits distribués sur le marché (collecte, tri, démantèlement, valorisation des déchets)
- en récupérant les contenants consignés
- en déployant de nouveaux flux pour la collecte, le tri, la réparation, la remise à neuf et le reconditionnement de produits d'occasion
- en massifiant et en mutualisant les flux transport aller/retour
Elle mesure son taux de recyclage et se fixe des objectifs ambitieux en matière de recyclage des déchets biologiques et techniques.
Elle calcule aussi les nouveaux coûts induits par la logistique circulaire et les contrebalance avec les gains économiques, énergétiques, environnementaux, sociétaux et qualitatifs de manière à produire un bilan net de son engagement pour la préservation de l'environnement.Bonnes pratiques complémentaires
-
Récupération de contenants tels que bacs plastiques, conteneurs, big-bags, etc. tout en mettant à profit les retours à vide5%
-
Recours à des modèles de location, de leasing ou de partage d'équipements logistiques (économie de la fonctionnalité*)5%
-
Recours à des achats d'équipements logistiques de seconde main (racks, engins de manutention, portes de quai, matériels informatiques, etc.) sous garantie ou contrôlés par un organisme agréé, pour en réduire les coûts d'acquisition tout en préservant la planète (re-use)5%
-
Déploiement de l'affichage environnemental Planet-Score ou label équivalent (sur la toxicité des pesticides, l'impact sur la biodiversité, l'impact sur le climat et le mode d'élevage des animaux tout au long du cycle de vie du produit) sur la majorité des produits mis sur le marché5%
Eléments d’objectivation
- Actions de réduction, de réutilisation et de recyclage des ressources tout au long du cycle de vie des produits
- Exemples de logistique circulaire ou d'adaptation de la Supply Chain à l'économie circulaire
- Types et volumes de contenants récupérés/réutilisés
- Indicateurs de mesure des volumes de déchets organiques/inorganiques et d'emballages générés
- Mesure du taux de recyclage
- Objectifs de recyclage
- Balance globale économique, écologique et sociétale des produits recyclés
- Exemples d'équipements logistiques loués ou achetés d'occasion
- Planet-Score ou label équivalent affichés sur les produits
Observations
* Economie du partage et de la fonctionnalité consistant à remplacer la notion de vente du bien par celle de la vente de l'usage du bien, ce qui entraîne le découplage de la valeur ajoutée et de la consommation d'énergie et de matières premières.
La Loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Loi AGEC) du 10 février 2020 est entrée en vigueur le 1er Janvier 2021 esquissant 5 grands axes de l’économie circulaire dont celui de lutter contre la prolifération des déchets et de favoriser le réemploi des produits. Cette loi anti-gaspillage entend accélérer le changement de modèle de production et de consommation afin de limiter les déchets et de préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat. L’objectif est de sortir de l’économie linéaire (produire, consommer, jeter) en sortant du plastique jetable, en luttant contre le gaspillage et en agissant contre l’obsolescence programmée.Fonctions compétentes
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6.4 - Entrepôt HQE
Certification HQE (Haute Qualité Environnementale) des entrepôts ou plateformes logistiques neufs ou réhabilités selon plusieurs critères cibles attestant de leurs performances environnementales.L'ACCÈS AUX GRILLES DE MATURITÉ EST RÉSERVÉ AUX ADHÉRENTSAdhérez dès maintenant !
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0%Débutant
NewL'entreprise exploite ou externalise sa logistique dans des entrepôts traditionnels construits depuis plusieurs années.
Ces bâtiments ne respectent aucun des critères standard de performance environnementale sauf les exigences réglementaires liées à l'utilisation ou au stockage des matières dangereuses.
Pas d'action particulière pour améliorer l'empreinte environnementale de l'entrepôt.20%Basique
NewQuelques actions basiques portant essentiellement sur la gestion de l'énergie et des déchets ont été mises en place telles que :- utilisation de LED en remplacement des ampoules ou néons classiques
- régulation du chauffage et de la climatisation dans les entrepôts aux températures de consigne
- tri des déchets générés par l'entrepôt (cf. critère 6.3).
- éco-pâturage pour l'entretien des espaces verts
30%Intermédiaire
NewL'entreprise a lancé une démarche d'amélioration des performances environnementales de son parc logistique.
Celle-ci n'est pas complète mais elle adresse plusieurs critères tels que :- isolation des bâtiments pour limiter les déperditions d'énergie
- étanchéité des portes de quai à l'aide de coussins gonflables
- mise à profit de la lumière du jour pour l'éclairage à travers des oculus isolants
- éclairage LED intelligentes (déclenchement par détecteur de présence)
- remplacement des batteries classiques par des batteries au lithium plus efficaces pour le stockage d'énergie
- remplacement des fluides frigorigènes fluorés par de l'ammoniac
- récupération des eaux de pluie pour les toilettes, l'arrosage des espaces verts, ...
- aménagement de locaux sociaux conviviaux munis de cuisines équipées, d'espaces de détente et de repos, etc.
- pose de revêtement de sol moins bruyant
- réduction des courants d'air pulsés sur les postes de travail fixe
- installation de compacteurs de déchets à l'extérieur des bâtiments pour préserver la qualité de l'air
- pose de pièges classiques sans produit toxique contre les nuisibles ou de pièges à phéromones contre les insectes ravageurs
- ...
30%Avancé
AvancéLes entrepôts utilisés en propre ou externalisés adressent les 14 cibles standard définies par la norme "NF Bâtiments Tertiaires - Démarche HQE® / Plateformes logistiques".
Selon les critères d'éco-construction (liés à la construction ou la réhabilitation des bâtiments), d'éco-gestion de l'énergie, de l'eau, des déchets d'activité et de la maintenance, de confort des salariés et de qualité sanitaire des espaces, de l'air et de l'eau, elle atteint :- le niveau de base (performance minimum acceptable)
- le niveau performant (correspondant à de bonnes pratiques)
- ou le niveau très performant (haute qualité environnementale).
Elle est certifiée Certivéa HQE (Haute Qualité Environnementale) ou BREEAM (standard britannique de certification environnementale des bâtiments) si elle respecte les 14 critères qui garantissent un environnement intérieur satisfaisant tout en maitrisant les impacts sur l'environnement extérieur.Bonnes pratiques complémentaires
-
Score HQE des entrepôts utilisés (internes ou externes) = niveau performant10%
-
Score HQE des entrepôts utilisés (internes ou externes) = niveau très performant10%
Eléments d’objectivation
- Liste des actions mises en œuvre pour l'amélioration des performances environnementales des entrepôts
- Certification HQE
Observations
La loi Climat et Résilience promulguée le 22 août 2021 fixe l’objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) en 2050 avec un objectif intermédiaire de réduction de moitié du rythme de consommation d'espaces agricoles, naturels ou forestiers d'ici à 2031 dans le but de préserver la bidoversité, de maintenir le potentiel de production agricole et de stockage du carbone et de réduire les risques naturels par ruissellement.
Cette loi impactera la construction de nouvelles plateformes logistiques qui devront satisfaire de nouveaux critères écologiques.Fonctions compétentes
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6.5 - Transport responsable
Politique d’achat de transport responsable, engagement dans le dispositif FRET21, contractualisation avec des transporteurs signataires de la démarche volontaire "Objectif CO2, les transporteurs s’engagent", développement du report modal, mutualisation du transport, mesures précises des émissions de CO2, etc. pour la réduction de l’empreinte environnementale des transports amont, internes et aval.L'ACCÈS AUX GRILLES DE MATURITÉ EST RÉSERVÉ AUX ADHÉRENTSAdhérez dès maintenant !
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NewL'entreprise n'a aucune idée des émissions de CO2 induites par le transport de ses marchandises et n'est pas sensibilisée aux enjeux de décarbonation des flux.20%Basique
NewL'entreprise intègre des critères environnementaux basiques dans ses cahiers des charges et ses appels d'offres.
Mais ses désisions se basent finalement sur l'analyse du rapport qualité/prix pour le choix des transporteurs.
Elle ne demande pas les émissions de CO2 à ses transporteurs ou ne sait comment analyser les données qu'elle reçoit.
Elle se contente de sélectionner une part de transporteurs signataires de la charte "Objectif CO2" pour faire bonne figure.20%Intermédiaire
NewBien que l'entreprise intègre des critères environnementaux dans ses cahiers des charges, ceux-ci sont insuffisamment précis ou s'appuient sur des valeurs moyennes, ce qui ne permet pas de différencier les offres des transporteurs à l'aune de leur impact énergétique et environnemental.
Une partie des transporteurs sélectionnés sont chartés ou labellisés CO2 mais aucune action ni aucun objectif de réduction des émissions de CO2 n'est défini.
Les mesures transmises par les transporteurs sont enregistrées mais elles ne sont pas analysées ni suivies d'actions coordonnées.
Faute de stratégie de décarbonation des flux clairement définie par la direction générale, la Supply Chain ne dépasse pas le stade des réflexions et ne sait comment valoriser le développement de projets de transport éco-responsables plus chers.
Elle se contente d'évaluer ses émissions GES à l'aide de calculateur carbone sur des plateformes web dédiées où elle saisit plusieurs paramètres tels que les modes de transport utilisés, les énergies consommées, les températures dirigées, les lots complets ou partiels, les distances parcourues, les tonnages ou EVP concernés, etc. sur des périmètres limités pour avoir un aperçu de la performance énergétique et environnementale de ses flux.40%Avancé
AvancéL'entreprise a défini une politique de transport responsable et intègre l’impact de ses flux logistiques dans sa stratégie environnementale en agissant sur 4 leviers :- le taux de chargement (optimisation des charges palettisées, des conditions de livraison, détente des flux, réduction des trajets à vide, multi-pick, multi-drop, mutualisation du transport)
- les distances parcourues (optimisation du schéma directeur logistique)
- les moyens de transport (choix et optimisation des véhicules routiers, report modal, ...)
- les achats de transport (sélection de transporteurs éco-responsables, ...)
... tout en assumant les surcoûts en échange d'une meilleure empreinte carbone.
Elle est membre de FRET21 et s'engage à réduire de 5 % par an ses émissions de GES.
Ses cahiers des charges et appels d'offres incluent un volet écologique où les transporteurs doivent indiquer leur adhésion au dispositif d'engagement volontaire "Objectif CO2" et préciser leurs critères de convergence (% véhicules propres, normes anti-pollution EURO 4, 5 ou 6, utilisation de carburants moins polluants (bioéthanol, GPL, GNV, électricité, ...), etc.)
A l'aide de plateformes web dédiées, elle analyse la performance environnementale des transporteurs et contrôle leur niveau d’engagement tout en améliorant la performance économique de ses chaînes logistiques.
Elle accède aussi à des benchmarks pour se situer par rapport au secteur d'activité.
En plus de la mesure précise et détaillée de ses émissions CO2 sur le scope 3 et des externalités négatives du transport, elle suit plusieurs indicateurs de progrès tels que :- le taux de conditionnement de ses produits (comparé au volume utile)
- le taux de remplissage des véhicules
- les t.km
- le taux de report modal
- le taux d'énergies décarbonées dans le transport routier
... pour mettre à profit tous les leviers de réduction de son empreinte carbone.Bonnes pratiques complémentaires
-
Etablissement et suivi de plans d'actions de réduction des émissions de CO2 générées par le transport5%
-
Contrôle régulier du respect des engagements des transporteurs par l'analyse de leur performance environnementale sur les plateformes de suivi des émissions CO2, voire à partir du relevé des cartes grises ou des plaques d'immatriculation des véhicules planifiés/chargés/déchargés5%
-
Envoi mensuel ou trimestriel de rapport de performance énergétique et environnementale des transports aux clients et aux partenaires concernés5%
-
Tenue à jour et suivi des documents des prestataires de transport justifiant de leur conformité administrative, fiscale et sociale selon les exigences réglementaires (devoir de vigilance)5%
-
Labellisation FRET21 ou équivalent5%
Eléments d’objectivation
- Politique Transport éco-responsable
- Plan d'actions de réduction des émissions de CO2 des transports amont, internes et aval
- Cahiers des charges, appels d'offres et contrats transport mentionnant les critères écologiques de référence
- Exemples de collaboration avec les clients, les fournisseurs et les transporteurs engagés dans la réduction des émissions de GES
- Part et évolution du report modal des flux
- Calcul des émissions de CO2 de scope 3 relatives au transport de marchandises direct et indirect, amont et aval
- Tableau de bord et benchmark des performances énergétiques et environnementales du transport
- Exemple de reporting automatique de performance CO2 transmis aux clients et aux partenaires
- Label FRET21, notation de maturité environnementale du transport
Observations
Objectif CO2 fait partie du programme EVE (Engagements Volontaires pour l'Environnement) qui vise à accompagner les entreprises dans la réduction de l'impact énergétique et environnemental de leurs activités de transport.Fonctions compétentes
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6.6 - Supports de manutention
Gestion des supports de manutention réutilisables (palettes, rolls, bacs plastiques, etc.) selon un système performant permettant de réduire les émissions de CO2 dues à la relocalisation des supports après livraison.L'ACCÈS AUX GRILLES DE MATURITÉ EST RÉSERVÉ AUX ADHÉRENTSAdhérez dès maintenant !
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NewL'entreprise utilise des palettes perdues. Elle ne gère pas ses comptes palettes et n'a aucune idée des flux d'entrée et de sortie des support de manutention utilisés.25%Basique
NewLes entrées et les sorties de palettes Europe EPAL, des coiffes, des rehausses, etc. sont comptabilisées dans un fichier Excel.
Le solde des palettes est périodiquement déterminés et communiqués aux prestataires de transport, aux clients et aux fournisseurs.
Malgré la précision des relevés effectués, un taux non négligeable de palettes est perdu.
Le sujet est problématique, chronophage et source de tensions avec les transporteurs.
L'entreprise est régulièrement amenée à racheter des palettes neuves pour compenser les pertes et les retours incomplets en provenance de ses clients.25%Intermédiaire
NewPlusieurs types de palettes et de contenants plastiques et métalliques réutilisables sont en circulation.
Ils font l'objet d'un suivi systématique via les systèmes d'information (ERP, WMS, TMS) dont les exports en fichiers plats ou .CSV permettent d'établir les soldes positifs et négatifs en fin de mois.
Le nombre de jours d'encours, la dette à date et le taux de restitution sont calculés mensuellement et donnent lieu à des échanges avec les transporteurs et les clients pour rééquilibrer les flux.
Les retours des supports de manutention sont directement gérés par l'entreprise. Mais l'approche reste cloisonnée et ne permet pas d'avoir une visibilité complète de tous les échanges de palettes effectués.
Pour éviter les risques de rupture, les freintes et les litiges, une partie des flux passe par des loueurs de contenants qui prennent en charge leur relocalisation en contrepartie d'un coût de location par unité.30%Avancé
AvancéUne part significative du parc palettes et, plus largement, des contenants réutilisables est gérée via une plateforme collaborative mettant en relation les industriels, les distributeurs, les transporteurs, les logisticiens, les fabricants et les reconditionneurs de supports de manutention.
Cette solution est interfacée avec le système d'information de l'entreprise et tous les partenaires concernés, ce qui permet de retrouver l’historique de tous les mouvements effectués par site et par partenaire, par date ou par numéro de CMR.
Il n'y a plus besoin d'effectuer de reportings fin de mois ou de rapatrier des palettes via sa propre flotte de camions ou un prestataire de transport. Le système détermine en temps réel les soldes débiteurs ou créditeurs, les supports à relocaliser et s'appuie sur des prestataires de pooling capables d'effectuer des échanges locaux de supports vides tout en réduisant les distances parcourues, les trajets à vide et les émissions de CO2.
La moitié des supports de manutention est gérée selon ce processus collaboratif.Bonnes pratiques complémentaires
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de 50 à 70 % des supports de manutention gérés via une plateforme collaborative (stade avancé)5%
-
> 70 % des supports de manutention gérés via une plateforme collaborative (stade avancé)5%
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Réduction de nombre de palettes intermédiaires (couches palettes)5%
-
Calcul du bilan carbone lié à la relocalisation des supports de manutention5%
Eléments d’objectivation
- Comptabilité des entrées/sorties des supports de manutention
- Mesure des soldes, dettes, freintes et taux de restitution
- Taux de supports de manutention réemployés (en unités)
- Taux de supports de manutention gérés via un processus collaboratif (en unités)
- Projet de réduction des palettes intermédiaires
- Bilan carbone lié à la gestion et relocalisation des supports réutilisables
Observations
Loi Agec : Le décret n° 2022-507 du 8 avril 2022 impose une proportion minimale d’emballages réemployés à mettre sur le marché annuellement. Cela concerne directement les utilisateurs de palettes et d'emballages réutilisables dont une proportion du parc échangé devra faire l'objet de réparation pour être remise sur le marché.
Calendrier :- Pour les entreprises dont CA > 50 millions d'euros : -5 % en 2023 ; -6 % en 2024 ; -7 % en 2025 ; -8 % en 2026 ; -10 % en 2027
- Pour les entreprises dont CA compris entre 20 et 50 millions d'euros : -5 % en 2025 ; -7 % en 2026 ; -10 % en 2027
- Pour les entreprises dont CA inférieur à 20 millions d'euros : -5 % en 2026 ; -10 % en 2027
Fonctions compétentes
Responsable TransportBoîte à outils
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6.7 - Ecobilan
Réalisation d’écobilans et de mesures systématiques des rejets de GES émis par l’entreprise et ses flux internes et externes.L'ACCÈS AUX GRILLES DE MATURITÉ EST RÉSERVÉ AUX ADHÉRENTSAdhérez dès maintenant !
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0%Débutant
NewL'entreprise ne réalise pas d'écobilan pour aucune de ses activités. Elle n'a aucune idée de ses émissions GES et ne se sent pas, pour l'instant, concernée par les objectifs de décarbonation.20%Basique
NewL'entreprise a commencé à mesurer son empreinte carbone sur les scopes 1 et 2 liés aux émissions directes de GES et aux émissions indirectes associées à l'énergie.
Elle n'a pas entrepris de démarche pour les mesures des émissions indirectes du scope 3 (associées au transport), du scope 4 (associées aux produits achetés) ou du scope 6 (associées aux produits vendus).
Elle se contente de collecter les déclarations d'émission de GES transmises par ses transporteurs sur la base de données de niveau 1 (valeurs moyennes par défaut fixées par l'Etat pour chaque mode de transport par type d’activité ou de moyen de transport) ou 2 (fondées sur des moyennes calculées par le prestataire sur l’ensemble de sa flotte et de son activité) sans véritablement les analyser ni les exploiter.20%Intermédiaire
NewL'entreprise reçoit des données de niveau 2 et 3 sur les émissions indirectes de GES associées au transport amont et aval de ses flux.
Les valeurs de niveau 3 correspondent à des moyennes calculées par ses prestataires de transport à partir d’une décomposition complète de leur activité (par schéma d’organisation logistique, par type d’itinéraire, par client, par type de moyen de transport ou toute autre décomposition complète appropriée) en fonction de la typologie, de la volumétrie et des caractéristiques des flux qu'elle leur confie.
Mais seulement une partie des transporteurs est en mesure de fournir ce type de données détaillées exprimées en kilogramme (kg), en gramme (g) ou en tonne (t) de CO2 pour l’ensemble des phases amont et de fonctionnement correspondant aux prestations réalisées. Des informations complémentaires peuvent être transmises et accompagnées d’une documentation annexe de déclaration des méthodes et des valeurs utilisées.
Du fait de l'hétorogénéité des données de niveau 2 et 3 sur une partie seulement des flux amont et aval, l'entreprise n'établit pas encore d'écobilan incluant le scope 3.
Cependant, le service Transport a commencé à agréger et à évaluer les données collectées pour se familiariser avec les techniques de calcul des émissions de GES liées au transport en vue d'aller plus loin.40%Avancé
AvancéL'entreprise effectue un écobilan d’émissions de GES sur l’intégralité de son périmètre organisationnel et opérationnel tout au long du cycle de vie des produits et services qu'elle génère, de l’extraction et l'approvisionnement des matières premières jusqu’au recyclage des matériaux en passant par la production et la distribution jusqu'au dernier km (scopes 1 à 6). Le périmètre opérationnel est constitué de l’ensemble des émissions de GES liées à ses opérations, dont la logistique, ventilées par scope et par poste d’émission de GES.
Elle a dressé un inventaire aussi complet que possible de ses émissions de GES, sauf pour les postes non significatifs.
Pour chacun des postes d’émissions indirectes, en particulier la logistique, l'entreprise a identifié et évalué les émissions de GES associées sur la base des :- données réelles d’activité, facteurs d’émissions et autres informations utiles
- sources officielles et reconnues (guides sectoriels, littérature spécialisée, bases de données, ...)
Elle s'appuie ainsi sur des valeurs de niveau 4 impliquant la collecte d’informations sur les conditions réelles d’exécution des prestations de transport (consommation énergétique, mode de transport, nb d'unités transportées, distance, fréquence, …) afin d’établir des calculs d'émissions de GES sur la base de données mesurées. Elle inclut également les trajets à vide au cas par cas.
En définitive, elle connaît la part des émissions indirectes, poste par poste, en particulier le % des émissions indirectes liées au transport amont/aval et aux activités d'entreposage.
A partir d'un scénario de référence, elle calcule les émissions évitées sous forme de valorisation matière et énergie des déchets au bénéfice de tiers, de production d’énergie renouvelable ou de vapeur issue de la cogénération au bénéfice de tiers, de vente de produits ou services dont l’usage ou le traitement de fin de vie permettent de réduire les émissions de GES ou de financement de projet (compensation volontaire) porté par un tiers permettant de réduire les émissions de GES.
L'entreprise a défini un plan de transition écologique décrivant les actions, les moyens et les investissements envisagés pour les émissions directes et indirectes selon les principales orientations stratégiques choisies pour atteindre les objectifs fixés.
Les objectifs fixés sont définis annuellement sur une période glissante de 4 ans en termes de volume global des réductions d’émissions de gaz pour les émissions directes et indirectes.Bonnes pratiques complémentaires
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Cartographie des périmètres organisationnel et opérationnel montrant les postes significatifs d’émissions de GES pour chacun des scopes d'émission5%
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Mise en oeuvre d’un processus de certification ISO 14001 sur les activités transports et logistiques5%
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Définition d'objectifs et d'une feuille de route de réduction des émissions de GES à long terme, c’est-à-dire aux horizons 2030 et 2050, en cohérence avec la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC)5%
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Participation au système d'échange de quotas d'émission de l'UE5%
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Pour le transport effectué pour compte propre, calcul des émissions de CO2 sur l'ensemble de l'activité logistique sur la base des valeurs de niveau 4 selon les modes de transport utilisés et les activités réalisées (bonus)5%
Eléments d’objectivation
- Périmètre organisationnel et opérationnel des mesures d'émissions de GES
- Inventaire des postes significatifs d'émission de GES
- Cartographie et poids des postes d'émissions de GES de scope 1 à scope 6
- Processus de certification ISO 14001 des activités transport et logistique
- Niveau de calcul des valeurs d'émissions de GES (1, 2, 3 et/ou 4) et proportion des flux de transport mesurée s'appliquant à chacun de ces niveau de calcul
- Calcul des émissions évitées à partir d'un scénario de référence
- Tableau de bord de calcul et de suivi des émissions de GES par typologie de marché, par typologie de transport, par typologie de flux, par fournisseur, par client, par transporteur, etc.
- Plan de transition écologique appliqué au transport amont et aval ainsi qu'aux entrepôts
Observations
La loi européenne sur le climat donne pour objectif de réduire les émissions de l'UE d'au moins 55 % d'ici à 2030. Les pays de l'UE travaillent à l'élaboration d'une nouvelle législation pour atteindre cet objectif et rendre l'UE neutre pour le climat d'ici à 2050.
L’article 75 de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 a posé le principe d’une généralisation des bilans d’émissions de gaz à effet de serre (Bilans GES) pour environ 5000 acteurs publics et privés. Ces bilans sont un diagnostic des émissions de gaz à effet de serre sur une année d’une Personne Morale. Le Bilan GES réglementaire est public et mis à jour tous les 4 ans pour les Personnes Morales de droit privé, et tous les 3 ans pour l’État, les collectivités territoriales et les autres Personnes Morales de droit public. Le bilan doit être transmis par voie électronique via une plateforme informatique mise en place et administrée par l’ADEME, hébergée à l’adresse suivante : www.bilans-ges.ademe.fr
Le Bilan GES réglementaire a vocation à contribuer à la mise en œuvre de la stratégie de réduction des émissions de GES de la Personne Morale. Un plan de transition est obligatoirement joint à ce bilan. Il vise à réduire les émissions de GES de la Personne Morale et présente les objectifs, moyens et actions envisagées à cette fin ainsi que, le cas échéant, les actions mises en œuvre lors du précédent bilan. Le Bilan GES réglementaire est obligatoire pour les Personnes Morales de droit privé employant plus de 500 personnes pour la France métropolitaine ou plus de 250 personnes pour les régions et départements.
Au sein du périmètre opérationnel, les émissions directes et indirectes de GES sont classées en 6 catégories ou scopes, conformément à la norme ISO 14064-1 :- Les émissions directes
- Les émissions indirectes associées à l’énergie
- Les émissions indirectes associées au transport
- Les émissions indirectes associées aux produits achetés
- Les émissions indirectes associées aux produits vendus
- Les autres émissions indirectes
En France, le décret de juillet 2022 impose de faire un bilan GES complet aux entreprises de plus de 500 salariés à partir du 1er janvier 2023.Fonctions compétentes
Direction Supply Chain, Responsable RSEBoîte à outils
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